En janvier 2023, lors de la rénovation d’une couverture en bac acier, une plaque translucide a cédé sous le poids d’un ouvrier, entraînant une chute mortelle de 7 mètres.
Le plan de prévention, obligatoire depuis février 1992 lors de l’intervention d’entreprises extérieures, n’avait pas été mis en oeuvre.
En août 2022, lors d’un bâchage urgent après tempête, un intérimaire de 19 ans a chuté de 11 mètres après s’être déplacé sur des plaques fibres-ciment sans dispositif de circulation.
(Source : PRST4 – Alerte toitures fragiles, mai 2023)
En France, les chutes de hauteur représentent environ 10 à 11 % des accidents du travail ayant entraîné au moins quatre jours d’arrêt, et constituent l’une des principales causes d’accidents mortels. En 2019, l’Assurance Maladie – Risques Professionnels et l’INRS ont recensé 95 décès liés à des chutes, dont une large majorité en hauteur.
Ces chiffres regroupent notamment les interventions en toiture sur bâtiments industriels, agricoles, tertiaires et publics. (Source : Assurance Maladie – Risques Professionnels / INRS)
Les chutes de hauteur et de toit sont donc un véritable enjeu de sécurité pour les particuliers, les collectivités, les agriculteurs ou les entreprises.
- Choisir de faire intervenir des personnels non qualifiés sans formation préalable ni équipement adéquat est à proscrire.
- Monter sur un toit n’est jamais un geste anodin et ce risque est décuplé lorsqu’il s’agit de toitures fragiles ou fragilisées
Mais qu’est-ce qu’une toiture fragile?
Matériaux considérés comme fragiles : les plaques fibres-ciment amiantées ou non, les plaques translucides en polyester ou thermoplastiques, les lanterneaux et skydomes, les tôles ondulées métalliques fines (épaisseur inférieure à 0,8 mm) ou encore certains panneaux de contreplaqué non fixés définitivement. Ces matériaux ne sont pas conçus pour supporter la circulation d’une personne et leur fragilité peut être invisible (vieillissement, corrosion, humidité, choc thermique). (Source : PRST4 – Alerte toitures fragiles, mai 2023)
Les plaques fibres-ciment, qu’elles contiennent de l’amiante (avant 1997) ou qu’elles soient en fibres de substitution (PVA, CCA), sont classées matériaux fragiles. Leur résistance réelle ne permet pas l’appui d’une personne, même si visuellement la couverture semble intacte. Le vieillissement, l’humidité ou le gel renforcent leur fragilisation.
Risques d’intervention
- Chute par traversée de toiture.
- Chute en bord de toit par déséquilibre.
- Dégradation supplémentaire des plaques.
- En cas d’amiante : exposition, dispersion, responsabilité pénale.
Les interventions les plus accidentogènes sont les réparations après tempête, le remplacement de plaques, le nettoyage de gouttières, le démoussage ou l’installation d’équipements…
Lors de diagnostics il est possible de prendre appui sur une plaque fragilisée et les conséquences peuvent être dramatiques.
Rappel de Réglementation
Le Code du Travail (articles L.4121-1 et suivants, R.4323-58 à R.4323-63, R.4534-88) impose l’usage de protections collectives ou individuelles anti-chute, et interdit l’accès direct sur plaques fibres-ciment sans dispositif de circulation sécurisé.
La sécurité doit toujours rester une priorité :
Faites appel à Danicy
Danicy intervient sur toitures fragiles avec ou sans amiante, en réparation, mise en sécurité d’urgence ou dépose.
Personnel certifié pour interventions sur matériaux amiantés.
- Dispositifs de circulation empêchant l’appui direct sur les plaques
- Ligne de vie, harnais, systèmes anti-chute.
- Dépose contrôlée et confinement si présence d’amiante.
- Intervention rapide après intempéries.